Bilan 2008
Ce matin, j'ai accompagné Manon à l'hôpital pour enfants, situé dans l'enceinte gigantesque du tripode Pellegrin à Bordeaux. Vu d'extérieur, ça parait particulièrement impersonnel, surtout quand on tourne en rond autour pendant une heure pour se garer...
Mais bon, on a trouvé une place, l'entrée, le service et donc, tous les deux, on a fini par tomber dans une salle d'attente à dimension humaine -incroyable- à peine plus grande que chez notre généraliste.
Manon a juste eu le temps d'être mesurée, pesée et tour-de-têtée que le neuromachin -le docteur, quoi- nous recevait (presque) à l'heure, décidément, ça s'annonçait bien.
Jugeant que son dossier était trop ancien (le dernier bilan complet avait été fait à Rouen en 2003), il a décidé de lui refaire un contrôle complet de toutes ses aptitudes.
Il n'est pas spécialement revenu sur sa prématurité, mais a plus longuement étudié la "crise" de convulsion qu'elle avait fait en 1998, sans toutefois insister.
Puis il a procédé à toute une batterie de tests, plus ou moins déjà vus dans les bilans précédents: lever des bras de plusieurs façons, marche sur la pointe des pieds et sur les talons, faire des petits anneaux avec le pouce et les autres doigts, test d'efforts sur les doigts et les bras puis diverses positions des mains et des pieds, réflexes du genou, bref , la totale.
Ceci tout en posant, innocemment, une flopée de questions à Manon, pour étudier son comportement dans un environnement plus ou moins inconnu. Le courant est passé très vite et ma timide Manon a répondu sans contrainte apparente, avec une certaine aisance.
De tout cela, il en ressort une réelle faiblesse des deux talons d'Achille, qui déclenche donc une trentaine de séance de kiné pour assouplir tout l'ensemble pied-tibia-mollet. On a aussi un rendez-vous en juin pour une radio du rachis puis avec un orthopédiste car elle a un début de scoliose. Je crains qu'il ne soit congénital car Véro et Julie en ont une, elles aussi.
En tout cas, omme l'a dit le médecin, elle ne sera jamais une grande championne en sport ! Mais ce n'est pas notre but, loin de là...
Ce qui compte le plus, c'est qu'il n'y ait pas de profond souci neuro-moteur et que la kiné peut la libérer suffisamment pour son activité sportive scolaire qui nous tracasse tant. Quant au vélo, le temps se chargera de la mettre en selle...
A suivre, donc... Désormais, ça sera un bilan par an, promis !